Homme ou rat des champs - Ait Saada Yattafen

Ait Saada Yattafen

Ait Saada Yattafen

Récits, images, toute une chronique inspirée de l'horizon de mon enfance qui me semblait circonscrit aux limites du Djurdjura.


Homme ou rat des champs

Publié par Ait Mohand Idir sur 22 Août 2022, 07:04am

Azul fellawen mera sauf celui qui avait signé l’Homme via deux commentaires sur le blog Ait Saada que j’avais créé en 2007 afin de faire connaitre notre village. Croyez bien que j’étais choqué d’apprendre que le commentateur était de notre village. Oui, il s’était trahi par le mot "bizare" lors de son 2ème commentaire. Ce surnom que quelques jeunes m’ont attribué, ne me gêne pas du tout, au contraire je le trouve sympathique. Je vous prie de m’excuser de devoir vous infliger la lecture des propos ci-dessus en image de ce malade que j’ai décrit dans un article paru le 7 mai 2010 sous le titre "Homme ou rat des champs".

C’est avec un grand regret que je publie cet article dont la teneur ne sied pas à cette plateforme, mais à cause d’une intrusion particulière, j’ai décidé de ne pas taire la présence d’un rongeur sur le web. Afin de mettre en garde mes amis blogueurs et à toutes fins utiles, j’ai jugé nécessaire de signaler ce genre d’effraction. Aussi, je présente toutes mes excuses aux amis lecteurs et visiteurs de ce blog qui jugeraient ce cent et unième article inadéquat :

« Il n’y a que la vérité qui blesse, ne bondissez pas sous l’injure », dit un proverbe. Quand j’ai crée ce blog, j’étais confronté à un dilemme, à savoir filtrer ou non les commentaires qui me parviendraient éventuellement. Après réflexion, j’avais donc décidé d’opter pour la modération bien que cela soit une gêne à l’égard des webmasters d’outre-mer qui, pour la plupart, ne modèrent pas les commentaires. Connaissant parfaitement la filouterie de mes semblables, je n’avais pas d’autre solution que d’appliquer cette procédure rendue incontournable par quelques plaisantins. La modération étant une retenue, je n’ai pas hésité un instant à faire mon choix qui s’avéra opportun.

Des insultes gratuites émanant de personnes anonymes, j’en reçois beaucoup et aussitôt arrivées, elles finissent à la poubelle que je vide par réflexe de propreté. A travers cet article, je voulais simplement dire à un inconnu ayant signé « l’homme », qu’il ne m’a nullement dérangé en venant fureter sur mon blog comme un rat. Sachant qu’on ne peut pas empêcher l’intrusion d’un mulot dans un champ de blé, même si sa visite est la malvenue, je n’avais pas à en parler si ce n’est que cette fois-ci, la bête nuisible a laissé des traces sur son passage.

L’article : Au café du village, fut un appât auquel ce rat n’a pas résisté et voici comment il a réagi : « la prochaine fois je te casserai ta gueule sale chiffon de mes… que des bla bla au bled je te massacre crapaud de bizare… ». Par respect aux lecteurs, j’ai remplacé les mots qui en disent bien plus que ça par des points de suspension. Ce mulot qui se terre derrière le réseau Fawri de Mohammedia, route nationale no. 5 à El Harrach, m’a donné l’occasion d’expliquer les raisons qui m’ont poussé à placer un filtre dans la publication des commentaires.

Que ce rat des champs sache que je n’ai pas l’intention de lui tendre une souricière si l’envie lui prend de sortir de son trou. Comme je ne peux pas l’empêcher de revenir grignoter quelques épis que j’ai semés tout au long de cet espace, je suis sûr que la répugnante bête laissera encore des empreintes à son prochain passage.